lundi 29 octobre 2007

Psaume 22

Aujourd'hui encore, laissons parler l'Esprit prophétique, cette fois par la bouche de David.

Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonné, et t'éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ?
Mon Dieu ! je crie le jour, et tu ne réponds pas ; la nuit, et je n'ai point de repos.
Pourtant tu es le Saint, tu sièges au milieu des louanges d'Israël.
En toi se confiaient nos pères ; ils se confiaient et tu les délivrais. Ils criaient à toi et ils étaient sauvés ; ils se confiaient en toi et ils n'étaient point confus.
Et moi, je suis un ver et non un homme, l'opprobre des hommes et le méprisé du peuple. Tous ceux qui me voient se moquent de moi, ils ouvrent la bouche, secouent la tête : Recommande-toi à l'Eternel ! L'Eternel le sauvera, Il le délivrera puisqu'Il l'aime !
Oui, tu m'as fait sortir du sein maternel, tu m'as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère. Dès le sein maternel j'ai été sous ta garde, dès le ventre de ma mère, tu as été mon Dieu.
Ne t'éloigne pas de moi quand la détresse est proche, quand personne ne vient à mon secours !
De nombreux taureaux sont autour de moi, des taureaux de Basan m'environnent. Ils ouvrent contre moi leur gueule, semblables au lion qui déchire et rugit. Je suis comme de l'eau qui s'écoule, et tous mes os se séparent ; mon cœur est comme de la cire, il se fond dans mes entrailles. Ma force se dessèche comme l'argile, et ma langue s'attache à mon palais ; tu me réduis à la poussière de la mort.
Car des chiens m'environnent, une bande de scélérats rôdent autour de moi, ils ont percé mes mains et mes pieds. Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent ; ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique.
Et toi, Eternel, ne t'éloigne pas ! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours !
Protège mon âme contre le glaive, ma vie contre le pouvoir des chiens : Sauve-moi de la gueule du lion, délivre-moi des cornes du buffle !
Je publierai ton nom parmi mes frères, je te célébrerai au milieu de l'assemblée.
Vous qui craignez l'Eternel, louez-le ! Vous tous, postérité de Jacob, glorifiez-le ! Tremblez devant lui, vous tous, postérité d'Israël ! Car il n'a ni mépris ni dédain pour les peines du misérable, et il ne lui cache point sa face ; mais il l'écoute quand il crie à lui !
Tu seras dans la grande assemblée l'objet de mes louanges ; j'accomplirai mes vœux en présence de ceux qui te craignent. Les malheureux mangeront et se rassasieront, ceux qui cherchent l'Eternel le célébreront. Que votre cœur vive à toujours !
Toutes les extrémités de la terre penseront à l'Eternel et se tourneront vers lui; toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face.
Car à l'Eternel appartient le règne : Il domine sur les nations. Tous les puissants de la terre mangeront et se prosterneront aussi ; devant Lui s'inclineront tous ceux qui descendent dans la poussière, ceux qui ne peuvent conserver leur vie.
La postérité le servira ; on parlera du Seigneur à la génération future. Quand elle viendra, elle annoncera Sa justice, elle annoncera Son œuvre au peuple nouveau-né.

Dans ce psaume, l'Esprit nous fait entrer dans les profondeurs des souffrances de Jésus. Nous voyons tout cet environnement hostile, le mépris, la honte, la calomnie, tout ce qu'Il a pu endurer de ces souffrances morales que les hommes savent si bien faire vivre aux autres ; on perçoit également les souffrances physiques subies par ce corps meurtri de coups, blessé, crucifié... et par-dessus tout se révèle ici la grande souffrance spirituelle de l'abandon de Dieu, car dans ce moment où le péché devait être jugé et condamné, Dieu est obligé de Lui voiler Sa Face.
Mais le psaume se termine sur une belle note d'espérance et de confiance.

On ne peut pas passer près de la croix et ignorer cela ! Ce que Jésus a vécu et enduré à ce moment-là, Il l'a porté, Lui, pour que nous, nous soyons libres ! Ce qu'Il a enduré dans son être physique, moral et spirituel, c'est un poids terrible de honte et de jugement, de souffrances et de brisement, pour que nous, nous soyons délivrés de ces choses ; pour nous la honte se change en gloire, le jugement en pardon et justice, l'abandon en communion étroite avec Dieu. Mais nous reviendrons sur ces choses. Pour celui qui sait, que Jésus est là, en train de payer pour nous, à notre place, ce châtiment divin, ce jugement terrible, il y a un chant de joie dans la nuit, un cantique d'espérance dans les ténèbres...

1 commentaire:

Ichtus02 a dit…

Salutations en Christ

Gilles
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